COMMUNIQUÉS

Les PPP démasqués

AddThis Social Bookmark Button

PPP démasquésLes partenariats public-privé (PPP) constituent une arnaque aux yeux du SCFP, plus grand syndicat dans le secteur de la santé au Canada. Dans la foulée du rapport du vérificateur général dévoilé ce matin, le SCFP saisit la balle au bond et dénonce, avec des arguments renforcés, le choix du le mode PPP pour le projet d’agrandissement de l’Hôtel-Dieu de Québec (CHUQ). Pour l’organisation qui représente la majorité des employés du CHUQ, il est devenu évident qu’il coûtera plus cher pour les contribuables et que le projet actuel est bien trop risqué pour l’État québécois.

Le nouveau rapport de suivi du Vérificateur général du Québec critique une fois de plus les analyses de valeur ajoutée qui ont favorisé indûment le mode PPP: «Nous sommes d’avis que les analyses de la valeur ajoutée des partenariats public-privé (PPP) revues par Infrastructure Québec (IQ) pour les projets du CUSM et du CRCHUM ne permettent toujours pas de conclure que ce mode est plus économique qu’une réalisation en mode traditionnel par le secteur public.» De plus, le rapport du Vérificateur général relève deux inexactitudes dans les analyses de valeur ajoutée d’infrastructure Québec: l’indice de vétusté physique nettement exagéré et le taux d’actualisation.

Sur ce dernier point, le SCFP est sidéré par ce que révèle le vérificateur: «L’information transmise aux décideurs ayant sélectionné le PPP indique qu’une simulation des résultats avec un taux d’actualisation de 6,5% et sans déficit d’entretien et de renouvellement des actifs a été réalisée. Or, cela n’a jamais été fait. En réalité, si une telle simulation avait été réalisée, l’effet de ces deux hypothèses sur les résultats de l’analyse de la valeur aurait accru considérablement l’avantage de 10,4 millions de dollars du mode traditionnel mentionné précédemment comparativement au PPP.»

Suite de l'article »