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Beloeil

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2010 - Un PPP qui cause encore des problèmes

La Ville de Beloeil et l'entreprise Pomerleau s'affrontent aujourd'hui en Cour supérieur car la municipalité veut faire rejeter la poursuite de 8,9 millions $ intentée contre elle par la firme. L'entreprise estime que ses pertes de profits auraient été de 7 millions.

Un article de Martin Croteau publié dans la Presse, le 11 novembre 2010, rapporte les faits :
Martin Croteau, "Un PPP tourne mal à Belœil", La Presse, 11 novembre 2010

Le PPP de Beloeil aurait coûté très cher aux contribuables. L'annuler pourrait l'être également : la firme Pomerleau a déposé une poursuite de 8,9 millions $ contre la Ville. Pour plus d'informations :
Héloïse Archambault, "Poursuite de 8,9 M $ contre la Ville de Belœil", L'Oeil régional, 19 juin 2010

 


 

2009 - Nouveau revers pour les partenariats public-privé (PPP) au Québec

Le nouveau conseil municipal de Beloeil a réservé un enterrement de première classe à l’ancien projet de construction d’un centre sportif en mode PPP en votant, à l’unanimité, pour l’abandon des procédures s’y reliant. Une décision qui réjouit le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui représente les employés de cette municipalité. «Aujourd’hui, nous pouvons célébrer la victoire des citoyens et de nos membres, affirme, visiblement satisfaite, Johanne Gauthier, présidente du syndicat. C’était un mauvais projet, trop coûteux et mal adapté aux besoins de la population et des employés de Beloeil. Nous pouvons repartir sur de nouvelles bases, sans nous livrer pieds et poings liés à un entrepreneur privé pour 30 ans.»

Depuis des mois, le SCFP dénonce haut et fort le recours aux PPP pour la réfection de l’aréna et la construction d’un centre multifonctionnel. Communiqués, lettres ouvertes, envois de dépliants, manifestations, publicités, rien n’a été épargné pour sensibiliser la population. Si bien que le ministre des Affaires municipales a forcé la Ville à ouvrir un registre pour permettre aux citoyens de réclamer la tenue d’une consultation publique. Encouragées par le SCFP et de nombreux organismes communautaires insatisfaits du projet, plus d’un millier de personnes se sont déplacées le 22 septembre pour signer le registre, soit plus du double exigé par la loi. Beloeil n’avait plus qu’un choix : tenir un référendum ou laisser tomber le projet, ce qu’elle préféré faire.

«Lors du dernier Conseil, la municipalité a décidé de scinder les deux projets et d’établir un processus plus rassembleur. Cela semble sage», souligne Lucie-Levasseur, présidente du SCFP-Québec, qui avait interpellé directement les citoyens de Beloeil dans cette campagne. «Nous espérons maintenant que la mairesse Lavoie saura travailler de concert avec le syndicat et les organismes locaux », conclut-elle.

Revue de presse