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Châteauguay

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Campagne - Défense en béton contre la corruption!

Les cols bleus de Châteauguay s’invitent aux élections avec une campagne contre la corruption

 

 
Les travailleurs cols bleus de la Ville de Châteauguay se sont invités aux élections municipales cette semaine. Ils lancent une campagne, non pas pour appuyer un candidat en particulier, mais pour rappeler à la population et aux prochains élus, qu’il faut en finir avec la collusion et l’octroi de contrats dispendieux.

«Nous voulons travailler avec la ville pour rapatrier une partie des services à l’interne. Les citoyens sont gagnants lorsque l’on mise sur l’expertise interne et l’imputabilité», a expliqué Stéphane Duguay, président du Syndicat des cols bleus de Châteauguay.

«Il faut apprendre des leçons servies par la Commission Charbonneau. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. On l’observe comme une nouvelle tendance, plusieurs villes rapatrient des services à l’interne», a ajouté Pierre-Guy Sylvestre économiste au SCFP-Québec.
À partir de cette semaine, des affiches à ce sujet seront posées dans la municipalité et les travailleurs porteront t-shirts et casquettes avec l’inscription : « Cols bleus de Châteauguay : Défense en béton contre la corruption. » De plus, un panneau géant sur le Pont Mercier, direction Châteauguay, incite les citoyens de la municipalité de rappeler ce message aux élus.

Aréna Léo-Crépin

Un PPP entre la Ville de Châteauguay et l'entreprise les Constructions Castel a été conclu en 2009. La ville s'est engagée à payer 1,4 million $ par année pendant 30 ans à l'entreprise. L'aréna Léo-Crépin et le terrain ont été vendus au prix de 1 $ à l'entreprise et celle-ci les cédera à la Ville à la fin du contrat.
L'aréna de trois glaces a commencé ses activités le 7 septembre 2010. La Ville achète 4 300 heures par année à 325 $ de l'heure. L'investissement de 12 millions a été réalisé par le partenaire privé et le gouvernement du Québec.

Récemment, la nouvelle mairesse se questionnait sur la pertinence d'un tel partenariat. Le problème, c'est qu'il n'est plus possible de revenir en arrière, à-moins de payer des sommes considérables en compensations.

Un des avantages des PPP serait qu'une municipalité ou une ville ne serait pas obligé d'aller en règlement d'emprunt pour des sommes importantes. Ce n'est pas le cas ici car la ville a emprunté 5,8 millions $ pour le nouvel aréna. Encore une fois, l'entreprise privée fait des profits avec un service public c'est la ville qui assume le risque et les contribuables qui paient le prix fort.